Toutes les références

Le dioxyde de carbone, émis en grande quantité, est le plus nocif des gaz à effet de serre, car il perdure dans l'atmosphère durant 100 ans. Le méthane et le protoxyde d'azote sont plus puissants, mais sont émis en quantités plus faibles. La vapeur d'eau, le gaz le plus abondant, n'est pas majoritairement émise par l'homme. L'ozone est un gaz rare et c'est celui qui contribue le moins à l'effet de serre.

Tags : Climat GES

Depuis la révolution industrielle, la température moyenne sur Terre augmente. Entre l'ère préindustrielle (1850-1900) et 2020, la température moyenne globale a augmenté de 1.2°C. Par ailleurs, 2020 a égalé 2016 au rang d''année la plus chaude jamais enregistrée.

Les boucles de rétroaction sont les effets du changement climatique qui agissent en retour sur lui, en l'amplifiant (rétroaction positive) ou en le freinant (rétroaction négative). Même si de nombreux aspects du changement climatique sont maîtrisables grâce aux actions individuelles, la plupart des boucles de rétroaction ne peuvent être atténuées qu'en ralentissant la hausse globale des températures. Sans cela, les boucles de rétroaction telles que la disparition de la banquise, qui réduit la réflexion des rayons du soleil, continueront de s'aggraver.

En 2019, 85.5% des émissions mondiales de CO2 provenaient des énergies fossiles et de l'industrie.

Entre 2010 et 2019, le nombre de scientifiques s'accordant sur la réalité du changement climatique n'est jamais descendu sous la barre des 91% (en 2014). En 2019, il a même atteint les 100%.

En 2020, seuls 6 pays sur 195, dont le Royaume-Uni et la Suède, ont pris des engagements contraignants en faveur de la neutralité carbone.

Tags : Climat GES

La population humaine mondiale a mis environ 2700 ans pour passer de 150 à 500 millions, au milieu du XVIIe siècle. Depuis, ce chiffre a littéralement explosé et on s'attend à recenser 9,7 milliards d'habitants sur la planète en 2050.

Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.

Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.

Depuis 1970, on observe un vieillissement de la population mondiale. On estime qu'entre 2015 et 2060, le nombre de personnes âgées de 60 à 79 ans augmentera de 1,1 milliard. Le nombre d'enfants et d'adolescents, lui, augmenterait 5 fois moins vite sur cette période.

En moyenne, un enfant né au Japon a une espérance de vie de 84 ans, soit presque 30 ans de plus que s'il était né au Nigeria.

L'agriculture occupe à peu près la moitié des zones habitables de la planète et représente à elle seule 70% des prélèvements d'eau douce. Malgré cette augmentation de la production alimentaire, la pauvreté, le gaspillage, les conflits et les inégalités condamnent chaque année des millions de personnes à souffrir de la faim et de malnutrition.

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.

1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année.

La quantité moyenne d'émissions mondiales par personne - qui est actuellement de 4,8 tonnes par an - a doublé depuis les années 1950 et continue d'augmenter.

Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.

L'industrie aérienne est responsable de 2,4% des émissions mondiales de CO2.

Le succès mondial croissant des SUV depuis 2010 a occasionné une plus forte augmentation des émissions de gaz à effet de serre que les changements observés dans les déplacements aériens sur la même période.

L'industrie lourde est responsable de 22% des émissions mondiales de CO2.

En Europe, 80% des vêtements achetés ne sont pas recyclés.

L'Industrie de la mode représente 10% du CO2 produit dans le monde.

En 2018, la quantité d'ordures ménagères produites dans le monde a franchi la barre des 2 milliards de tonnes. Seulement 13,5% ont été recyclés. Le reste a fini sur les décharges, les sites d'enfouissement ou à l'incinérateur. Ces méthodes nuisent aux écosystèmes et polluent, notamment en émettant d'énormes quantités de gaz à effet de serre - environ 1 tonne de CO2 par tonne de déchets.

Les arbres et le plancton jouent un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique, et la couverture végétale influence fortement le climat local et les activités humaines. La perte des habitats naturels provoque davantage d'interactions entre l'homme et l'animal, ce qui accroît le risque de voir des maladies nouvelles franchir la barrière des espèces.

83% de la population mondiale vit dans des zones où l'on observe une pollution lumineuse du ciel nocturne.

La pollution lumineuse peut désorienter les animaux et perturber leurs cycles d'activité courants. Par exemple, dès l'éclosion, les tortues de mer tentent de gagner l'océan en prenant l'horizon naturel pour repère, et peuvent être désorientées par les lumières artificielles.

Tags : Faune

Les CFC nocifs ont été interdits et le trou se résorbe lentement. Cependant, il faudra peut-être attendre 2070 pour que la couche d'ozone se referme entièrement.

En plus d'émettre des gaz à effet de serre, la combustion d'énergies fossiles génère des particules polluantes. Les centrales à charbon et les moteurs thermiques sont les principales sources de pollution de l'air. Cette pollution se compose de particules de moins de 10 microns de diamètre, suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons lorsqu'on inspire. Celles-ci provoquent des maladies respiratoires, qui contribuent au décès de 8 millions de personnes par an, selon les estimations.

3 milliards de personnes dans le monde habitent dans des zones sèches.

Le record revient à l'été 2012, durant lequel 97% de la surface de la calotte du Groenland a fondu.

Chaque été, la calotte glaciaire du Groenland fond et, chaque hiver, la neige tombe et forme une nouvelle couche de glace en se compactant. Ce cycle saisonnier est normal, mais les mesures par satelitte révèlent que cette calotte perd plus de glace en été qu'elle n'en gagne en hiver. Si la calotte du Groenland fondait entièrement, l'eau qu'elle contient entraînerait une élévation des eaux de plus de 7 m.

Tags : Glace

Les scientifiques estiment que le permafrost renferme 1400 gigatonnes de carbone, soit deux fois plus que la quantité actuellement contenue dans l'atmosphère.

200 millions de personnes occupent des logements susceptibles de passer sous le niveau de la mer d'ici 2100.

Lorsque le CO2 se dissout dans l'océan, il se combine à l'eau pour former de l'acide carbonique (H2CO3). En se séparant, ce dernier forme des ions d'hydrogène et de bicarbonate, qui rendent l'eau plus acide.

Tags : GES Eau

Le changement climatique pourrait augmenter le risque de faim et de malnutrition de 20% d'ici 2050.

Les effets du changement climatique ne sont pas équitablement répartis. Bien souvent, les habitants des pays ayant le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre au cours de l'histoire sont les plus durement touchés par le réchauffement climatique.

Les changements climatiques locaux, comme le décalage du début du printemps ou la modification du régime pluviométrique, peuvent altérer la capacité d'une région à produire ses propres denrées et la contraindre à importer sa nourriture.

Le changement climatique entraîne une intensification du cycle de l'eau, qui rend les inondations et les sécheresses plus fréquentes. Cela menace la sécurité de l'accès à l'eau pour les populations humaines.

La sécheresse et la désertification des zones sèches vont se poursuivre et priver ces régions de leurs eaux souterraines. On estime qu'en 2050, environ 3 milliards de personnes manqueront d'eau. Dans les zones côtières, l'aggravation des inondations risque d'augmenter la contamination des ressources en eau douce.

Jusqu'à récemment, la croissance économique était inextricablement liée à l'augmentation des émissions de CO2. Une mesure récente de l'intensité des émissions mondiales montre que 768g de CO2 est émis pour chaque dollar américain de PIB généré.

Le concept des limites planétaires offre une nouvelle vision des défis à relever pour l'homme et la planète, proposée en 2009 par une équipe de 28 scientifiques. Chacune de ces limites est clairement définie (sauvegarder 90% de la biodiversité ou maintenir la concentration de CO2 dans l'atmosphère sous le seuil des 350 ppm) et définit un espace sécurisé dans lequel l'humanité pourra opérer tout en préservant les systèmes terrestres.

L'économie linéaire prend les ressources et les utilise, en générant souvent beaucoup de pollution et de gaspillage à toutes les étapes du cycle de vie du produit. Dans l'économie circulaire, le besoin en matières premières est nettement réduit et chaque déchet est traité comme une ressource à réinjecter dans l'économie.

Les technologies propres aident à lutter contre le changement climatique, en optimisant l'exploitation des ressources ou l'élimination des déchets et des émissions de gaz à effet de serre

Le modèle circulaire ne fonde pas la croissance sur la consommation de ressources épuisables, mais sur trois principes fondamentaux : l'écoconception pour limiter les déchets, les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants ; l'utilisation et le maintien en circulation des produits, des matériaux et des composants grâce à la réparation, à la réutilisation, au recyclage et à la redistribution ; un engagement ferme à préserver, réparer et régénérer les systèmes naturels.

"L'efficacité énergétique est un levier majeur de la réduction des émissions de CO2, de même que tous les éléments de la chaîne énergétique, de la production des ressources jusqu'à la consommation finale" Joe Kaeser

La consommation énergétique mondiale ne diminue pas, mais la transition vers des technologies plus propres et plus efficaces peut atténuer les effets du changement climatique

Les progrès technologiques permettent de fabriquer des éoliennes plus grandes, dotées de meilleurs rendements. La capacité des dispositifs offshore continue d'augmenter, tandis que sur terre, le développeement est ralenti, car les nouveaux sites d'implantation deviennent difficiles à trouver

Un barrage hydroélectrique est une barrière construite en travers d'un fleuve, de manière à créer un réservoir d'eau. En s'écoulant à travers un canal à l'intérieur du barrage, l'eau fait tourner une turbine, qui entraîne un générateur

Actuellement, avec une capacité de 1307 GW (gigawatts), les centrales hydroélectriques sont la première source d'électricité dans le monde, mais la pénurie de nouveaux sites d'implantation risque de freiner leur développement. Aussi, les barrages peuvent provoquer des dégâts : la submersion des terres détruit les habitats et les routes migratoires, peut dégrader la qualité de l'eau et engendre des émissions de méthane, à cause de la végétation submergée en décomposition

Les solutions possibles face à l'élévation du niveau des eaux sont propres à chaque lieu et doivent être évaluées individuellement, en fonction de leur coût et de leur efficacité à long terme. Les digues, par exemple, vont vite à construire, mais elles coûtent cher et ne sont pas toujours efficaces sur le long terme.

En s'unissant au sein des communautés locales, les individus peuvent faire pression sur les décideurs de la ville et les pousser à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique.

"Même si les individus se sentent impuissants face à la magnitude du changement climatique, l'action individuelle est indispensable pour opérer des changements significatifs."
Mia Armstrong

Les manifestations pour le climat expriment les inquiétudes des citoyens, unis autour d'une vision en faveur d'un monde meilleur. Ces rassemblements permettent d'engager le dialogue, de promouvoir la compréhension et de faire pression sur les institutions et les gouvernements

Avec plus de 4 millions de participants dans le monde, les grèves pour le climat de septembre 2019 ont été, jusqu'ici, les plus grandes.

Les jeunes militants climatiques rappellent régulièrement que ce sont eux qui hériteront de cette planète à bout de souffle. Ils pronent la justice climatique, une approche scientifique des problèmes et la limitation des émissions de gaz à effet de serre.

Lorsqu'on vit en démocratie, voter pour des représentants dotés d'un programme en faveur de l'environnement peut vraiment faire avancer les choses

Pour faire face au changement climatique, l'action passe aussi par la prise de parole et la sensibilisation.

Très peu de personnes sont en mesure de combattre le changement climatique tous les jours et tout le temps. L'essentiel est de consacrer autant de temps que possible aux actions en faveur de l'environnement.

Ce que vous achetez a souvent un impact majeur sur l'état et les valeurs de votre société

Choisir de remplacer la voiture par des modes de déplacement plus physiques, comme la marche ou le vélo, c'est aussi prendre soin de l'environnement et de sa santé.

Des études ont montré que, mis bout à bout, même des changements mineurs peuvent alléger de façon significative l'empreinte carbone d'une personne. On peut, par exemple, remplacer un trajet quotidien en voiture par un trajet à vélo. En outre, le vélo est financièrement plus rentable que la voiture.

Certaines habitudes simples permettent de réduire le gaspillage alimentaire : acheter et consommer uniquement ce dont on a besoin, congeler les aliments frais pour les consommer ultérieurement ou encore privilégier les produits vendus avec le moins d'emballage possible.

La production de viande et de produits laitiers consomme beaucoup d'eau et d'espace. L'élevage génère également des émissions de gaz à effet de serre. La réduction de la demande en viande et en produits laitiers aura donc un impact notable sur le climat

Presque 75 % de la nourriture mondiale proviennent de 12 plantes et 5 espèces animales. Cela constitue une menace non seulement pour l'environnement, mais aussi pour notre sécurité alimentaire.

Sur toute leur durée de vie, les véhicules électriques peuvent produire jusqu'à plusieurs centaines de fois moins de déchets polluants et émettre trois fois moins de gaz à effet de serre que les voitures classiques dotées de moteurs à combustion interne. En outre, plus les réseaux électriques deviennent verts, plus les voitures le deviennent, elles aussi. D'année en année, les progrès technologiques permettent d'allonger l'autonomie des batteries et de réduire les temps de charge. Enfin, puisque ces véhicules ne possèdent pas de pot d'échappement, ils ne polluent pas l'air de nos villes.

En plus de désengorger les villes et de réduire les émissions de carbone, les transports en commun peuvent avoir un impact économique positif "vert" pour les villes et améliorent la qualité de vie des habitants.

Chaque dollar investi dans les transports en commun peut générer un bénéfice de 5 dollars.

Le taux de perte forestière nette a ralenti, en partie grâce aux initiatives arboricoles visant soit à rétablir des forêts existantes (reboisement), soit à créer une nouvelle couverture arborée (boisement). Ces pratiques présentent de nombreux avantages, et permettent aux forêts de mieux remplir leur rôle de puits de carbone. Les arbres captent le CO2 contenu dans l'atmosphère, l'emprisonnent et le transforment en biomasse. Cependant, pour que cela ait un réel impact sur les niveaux de CO2 atmosphériques, il faudrait planter des millions d'hectares de nouveaux arbres.

Environ 20 à 30% de la biomasse d'un arbre se trouve sous terre, dans le système racinaire qui l'ancre au sol et puise l'eau et les nutriments dont il a besoin. Les racines stockent une grande partie du carbone atmosphérique absorbé par l'arbre.

Les racines rejettent des composés contenant du carbone dans le sol, et la décomposition des racines mortes émet également du carbone. Une partie de ce carbone passe ensuite du sol vers l'atmosphère.

Si la calotte glaciaire de l'Antarctique fondait complètement, cela pourrait provoquer une hausse du niveau marin de 58 m. Même si cela a très peu de chances d'arriver, beaucoup de glaciers fondent de plus en plus rapidement. Le gigantesque glacier de Thwaites en Antarctique occidental est un sujet de préoccupation majeur. Sa fonte est déjà responsable de plus de 4 % de l'élévation des eaux chaque année. S'il venait à fondre entièrement cela occasionnerait une hausse générale de 0,65 m.